Si votre objectif est d’épargner efficacement jusqu’à votre départ à la retraite, le plan d’épargne retraite populaire ou PERP est fait pour vous ! Sachez, cependant, optimiser vos versements afin d’en tirer le meilleur profit. Les versements sur un compte PERP : comment ça fonctionne ?
Des versements libres déductibles des revenus globaux
Vous êtes libre de choisir le montant des primes que vous allez injecter dans votre PERP. De même, il vous revient de choisir la fréquence de vos versements. Sachez, par ailleurs, que ces dernières sont déductibles de vos revenus globaux. Ainsi, plus vous alimentez votre plan, meilleure sera votre défiscalisation. Attention toutefois à garder un œil sur le seuil maximal de défiscalisation autorisé. Ce seuil est fonction du plafond annuel de la Sécurité sociale ou PASS.
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Le versement est-il obligatoire avant l’ouverture du plan ?
Les contrats PERP exigent un minimum de versement à l’ouverture qui dépend de chaque contrat toutefois. Comme énoncé plus haut, les prochains versements sont totalement libres. Les montants peuvent être fixes ou modulés en fonction de vos capacités financières.
Optimisez vos versements pour épargner malin
Dans un premier temps, déterminez votre capacité d’épargne mensuelle. Multipliez ensuite par 12 pour obtenir le montant de vos primes annuelles. C’est à partir de ce montant que vous allez dégager votre réduction fiscale. Multipliez ce montant par votre tranche marginale d’imposition. Vous pouvez aussi vous servir des outils de simulation pour calculer cette réduction d’impôt issue de votre versement PERP.
Autre simulation possible, cette fois par rapport au montant des rentes que vous souhaitez obtenir. Vous pouvez alors calculer votre effort d’épargne mensuel ou annuel afin d’atteindre vos objectifs de rente à terme. Ce, toujours en tenant compte des plafonds de vos réductions fiscales.
Versements et prélèvements à la source
Il n’y a aucune incidence sur les versements par rapport à l’entrée en vigueur du prélèvement à la source. Les précautions à prendre étant plutôt en rapport avec l’année blanche 2018 puisque l’impôt sur les revenus de cette année a été effacé par le crédit d’impôt CIRM. Même si vous avez versé des primes dans votre plan au titre de l’année 2018, vous n’aurez pas profité de la défiscalisation par déduction de ces dernières. Toujours est-il que le but du PERP n’est pas de défiscaliser à tout prix, mais de l’alimenter selon vos propres dispositions dans le but de percevoir des rentes de qualité le moment venu.
Transfert du PERP dans un produit PER
Toujours dans l’objectif d’optimiser vos versements, sachez que le PERP sera transféré dans un des produits du PER (plan d’épargne retraite) et ce, jusqu’à l’échéance 2020. Le PER propose trois poches principales : le PER individuel ou PERin, le PER collectif ou PERcol et le PER obligatoire ou PERcat.
Rappelons que le PER est un nouveau produit de la loi Pacte et qu’il remplacera non seulement les PERP mais aussi les produits Madelin et Perco. Parmi les plus grands avantages du PER, citons la sortie anticipée si l’épargnant souhaite acquérir sa première résidence principale.
Avec le PERP existant, cette sortie en capital n’est prévue qu’au moment de la liquidation du contrat, c’est-à-dire uniquement lorsque l’épargnant aura atteint l’âge de départ à la retraite. De plus, les conditions de sortie sont tout à fait assouplies, avec possibilité d’opter pour la sortie en rente ou pour la sortie en capital à 100%. Cette dernière option n’est toutefois réservée qu’à ceux qui auront souscrit à une épargne salariale, c’est-à-dire que les primes versées sont des participations, des abondements ou des intéressements.
